Éditorial

Auteurs-es

  • Michele Jacobsen

DOI :

https://doi.org/10.21432/T2Q59N

Résumé

Tandis que les médias et la technologie sont omniprésents, dans un environnement de plus en plus international, participatif et interrelié, dans lequel les apprenants et les enseignants peuvent de plus en plus devenir créateurs de savoir plutôt que simples consommateurs d’idées et de messages tout faits, il est crucial que la discipline de la technologie pédagogique tienne compte des plus récentes études relatives à l’acquisition des connaissances. Marlene Scardamalia et Carl Bereiter, pionniers innovateurs de la coélaboration de connaissances en éducation, définissent ce concept comme possédant plusieurs caractéristiques qui le distinguent de l’apprentissage constructiviste en général. L’intentionnalité et le savoir collectif sont deux de ces caractéristiques clés que possède la coélaboration de connaissances. L’intentionnalité renvoie au fait que les personnes qui participent à la coélaboration des connaissances savent que c’est ce qu’elles font, et que les progrès réalisés sont délibérés. Le savoir collectif signifie que bien que l’apprentissage soit un enjeu personnel, l’acquisition des connaissances se fait au bénéfice de la communauté. Scardamalia et Bereiter soulignent qu’au lieu d’être spontanée, une culture de coélaboration de connaissances requiert un environnement propice à l’apprentissage ainsi que des efforts et du talent de la part de l’enseignant pour créer et maintenir une communauté dédiée aux idées et à leur amélioration. Le travail collectif de la coélaboration des connaissances est distinct de l’amélioration des idées et de la compréhension de chaque élève ; il se concentre expressément sur la création et l’amélioration du savoir qui a une valeur pour la communauté : l’avancement du savoir lui-même.

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Publié-e

2010-11-24

Numéro

Rubrique

Editorial